Membres de l'unité de recherche
Directeur de recherche
Bernhard Rüdiger est artiste. Il a été co-fondateur de la galerie d’artistes Lo Spazio di Via Lazzaro Palazzi et de la revue tiracorrendo (Milan 1989-93). Son travail sur l’espace, le son, l’expérience physique et perceptive du corps se nourrit d’une réflexion théorique sur le réel de l’œuvre et de sa responsabilité historique. Des expositions monographiques ont été dédiées à son œuvre montrée dans nombre d’institutions internationales. Il a récemment publié Bernhard Rüdiger ; 49 Exhibitions (Mousse : Milan 2022).
Étudiant.es chercheur.es
Jérôme Girard, né en 1993, est artiste visuel et sonore. Mêlant différentes matières récupérées et bricolées, il propose des récits sensibles et poétiques, oscillant entre créations sonores, performances live et installations, entre musique concrète, phonographie documentaire et recherche sculpturale. Derrière cette multiplicité de formes se retrouve une intention première de regarder le monde de manière critique, jouant entre le politique, l’écologique et le poétique. Son travail a été présenté dans des centres d’art français (CAC Brétigny, Bétonsalon, fondation Van Gogh).
Artiste à la croisée de plusieurs disciplines, Anna Holveck tisse des liens entre l’expérience du son, de la performance, de la voix, de la vidéo et de la composition musicale. Elle s’interroge sur les façons dont la nature de l’espace influence la morphologie du son, en provoque une lecture particulière, répond à la composition et entre en résonance avec le corps. Plusieurs de ses pièces ont récemment rejoint la collection du Frac Île-de-France. Son travail sera prochainement visible à l’IAC Villeurbanne.
Maxime Juin est né à Toulouse en 1995. Il écrit tous les jours des lettres à Sylvain. Cette correspondance épistolaire a la particularité d'être à sens unique. En effet, Sylvain est un personnage fictif d'un film de Guillaume Brac. Maxime, empêché dans le réel à accomplir ses désirs, crée un récit fantasque prenant forme à travers un échec de l'expérience sans cesse renouvelé. S'il affirme ne rien comprendre à la négativité, il nous en livre une expérience sensible.
Jules Maillot (n.1995) s’intéresse avant tout aux usages socioculturels qui modifient, altèrent, ou augmentent notre enveloppe charnelle. Ses œuvres, souvent sculpturales, sont la transcription de faits sociaux extrêmes (trip sous Peyotl, Black Metal, BDSM). Celle-ci balayent les distinctions classiques entre le remarquable et l’anodin, ou entre la culture dominante et les sous-cultures. Ses recherches l’amène aujourd’hui à enquêter sur l’influence des drogues sur la guerre moderne.
Adrien Van Melle est né en 1987 à Paris où il vit et travaille. Sa production, mélange la littérature à diverses pratiques plastiques et confronte le spectateur à des environnements narratifs et fictionnels. « Il travaille la fiction comme un matériau à part entière en faisant s’entremêler écriture, photographie, peinture, installation et vidéo. Depuis 2017, il crée et fait évoluer des personnages pensés comme une extension de lui-même, telle une arborescence de possibilités plastiques que l’artiste ne souhaite pas abandonner, ou exclure. Il s’en empare alors entièrement pour les transformer en oeuvre et entretenir leur nature en devenir. » (Licia Demuro)
Chercheur.es associé.es
L’œuvre de Yann Annicchiarico s’adresse à̀ notre perception et confronte notre nature humaine à des mondes qui lui sont inaccessibles. L’acte de percevoir est dans son travail le vecteur d’une prise de conscience des limites de notre entendement. Son œuvre peut cependant s’accommoder du hasard ; lors d'une exposition en 2015, un papillon de nuit avait laissé les marques de son passage dans la pellicule de suie d'une de ses œuvres. Depuis, le papillon de nuit intervient régulièrement dans la pratique de l’artiste. Il est pour lui « l’activateur de l’écart entre deux mondes ».
À travers la réalisation de performances, de vidéos, de dessins ou de sculptures, Michala Julínyová observe la relation que l'homme entretient avec son histoire et son environnement. Par l'interaction avec des lieux concrets choisis sur la base de leur stratification culturelle et politique, elle construit des scènes et des formes symboliques. De cette manière, et au-delà du discours politique, il s'agit de refléter des phénomènes contemporains qui se manifestent en Slovaquie ainsi qu'en Europe centrale.
Sophie Lamm est une artiste. Tableaux, courts-métrages d’animation ou objets sont autant de moyens de sonder le bouillonnement qui surgit de la matière. Lieu de collision entre la réalité et l’imaginaire, le dessin traverse son œuvre, intime, visionnaire, parfois grotesque, souvent drôle et toujours vivant. À l’occasion du colloque, elle offre à voir une série de dessins effectuée en mémoire de son séjour à l’usine de Châtellerault pour la réalisation de l’installation La ronde à l’intérieur.
Jennifer Lauro Mariani est dramaturge, metteuse en scène et chercheuse en histoire de l’art. Favorisant les expérimentations pluridisciplinaires, elle écrit, assemble, compose des créations auprès de plusieurs compagnies et collectifs de spectacle vivant. Ses recherches théoriques, développées notamment dans le cadre d’une thèse de doctorat, soutenue en 2019 à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris, portent sur la figurabilité des temporalités historiques sur et par la scène.
Frederic Mathevet se définit comme compositeur et plasticien. Docteur des Arts et science de l'art, Habilité à Diriger des Recherches, il s'engage dans un travail artistique outre-disciplinaire sur les modalités plastiques de l'écriture du sonore et du musical. Couture, métissage et rhapsodie sont les gestes poétiques privilégiés de son atelier auscultant notre « grand cluster vivant ». Il co-dirige la revue en ligne "L'Autre musique" et la revue papier "Document(s)". Auteur de plusieurs ouvrages sur les arts sonores et la sémiotique plastique, il a participé à de nombreuses expositions et festivals internationaux.
Philippe Rousseau poursuit sur une durée longue une thèse sous la direction de Giovanni Careri. Tournant autour des spécificités plastiques, théoriques et dialectiques du travail de Robert Smithson, elle cherche à comprendre comment l’explication du théoricien ou de l’historien y est anticipé/accompagné/déjoué. Comment les temps du géologique, du biologique, de l’histoire, du pittoresque, de la notion d’œuvre traversent le dedans et le dehors du musée. Comment les conditions de production que partagent l’artiste et l’historien ressortent d’un sujet (pré- et post-) moderne.
Marion Roche est une artiste-chercheuse, enseignante en esthétique, histoire de l’art et théorie des médias. Elle poursuit un doctorat en philosophie à Lyon 3 en codirection avec l’unité de recherche ACTH, Ensba Lyon. Ses recherches et sa pratique plastique se développent autour de la notion de processus. Entre esthétique, philosophie de l’esprit et de la technique, elle s’intéresse aux nouvelles technologies, aux changements perceptifs et affectifs qu’elles entrainent, redéfinissant notre corps et mettant à jour une nouvelle ontologie.
Lucas Zambon est né en 1995 à Grenoble. Sa pratique multiple allie photographie, écriture, film expérimental et installation immersive. Il s'inscrit également dans une démarche performative où se mêlent tarot, lectures poétiques ainsi qu'une pratique du conte. Heureusement pour nous il fait aussi des blagues pour détendre l'atmosphère.
Ancien co-directeur de recherche
Giovanni Careri
Ancien.es étudiant.es chercheur.es
Julien Audebert
Simon Bergala
Axelle Bonnard
Vincent Ceraudo
Rosa Joly
Michala Julínyová
Sophie Lamm
Thomas Léon
Guillaume Maraud
Maïté Marra
Émilie Parendeau
Benjamin Seror
Sarah Tritz
Ludvig Sahakyan
Lucas Zambon
Ancienn.es chercheur.es associé.es
Luca Acquarelli
Bénédicte Duvernay
Nadia Fartas
Maïté Marra
Francesca Martinez-Tagliavia
Angela Mengoni
Morad Montazami
Romina Santucci
Annabela Tournon