Du 16-05-2017 au 30-06-2017
Le mur de Vincent Barbier
Que sont ces choses sur lesquelles nous nous arrêtons ? Que nous font-elles, que nous disent-elles, au point qu'on s'abaisse pour les saisir et les contempler de plus près ? Au point qu'elles nous arrêtent un moment et nous laissent figé ? Etienne Klein dit « une découverte ça n'augmente pas forcement notre connaissance, ça augmente la conscience de notre inconnaissance. » Mais la découverte n'arrive que s'il on est disponible pour elle. (Je crois que) J'ai découvert une chose qui en avait la forme d'une autre ! Je l'ai découverte comme quand on retire un voile qui, posé sur une forme en obstrue la réalité physique. Finalement comment le quotidien change-t-il la réalité ? Comment un motif contenu par un objet peut en modifier (déplacer) la lecture ? Dérouler un, 2, trois, 4… huit 8 rouleaux et recouvrir un mur. Un objet devient une unité, une mesure,une séquence, un papier peint. Dans ce que je vous montre je n'ai rien formé, la forme est déjà là, moi, je n'essaie que de déplacer dans le sens des choses qui sont déjà là ; sans forcer, sans former, sans rajouter. J'ai laissé, finalement, plus travailler les machines que mes mains ; j'ai déplacé au mur, j'ai retranscrit une vision, une sensation, un rapport tactile et visuel.
Essuie-tout : rouleaux d'essuie-tout de la marque Carrefour, clou. 2017
Espace Rencontre (2e étage de l’Ensba)