dans les murs
NOUS CHERCHERONS UN TROISIEME TIGRE
Focus de l'exposition Rendez-vous 09
Et en résonance avec la Biennale de Lyon 2009
12 septembre - 17 octobre 09
Vernissage le samedi 12 septembre à partir de 18h
Ouverture exceptionnelle pendant le
Prix le Paris, le 22 septembre 2009
Mercredi 30 septembre à 18h30, Benjamin Seror donnera une lecture des éléments de "Resteront-ils pendus encore longtemps?", projet conçu pour l´exposition "Nous chercherons un troisième tigre".
Avec la participation de Elise Florenty,
Maria Frycz, Juozas Laivys,
Elena Narbutaite,
Isabelle Prim,
Frédéric Sanchez,
Benjamin Seror, Shingo Yoshida
Commissariat : Elfi Turpin
Cette exposition réunit des artistes qui reconsidèrent, voire malmènent, les conditions d’apparition de l’oeuvre dans sa matérialité ou sa restitution à travers des pratiques et médiums hétérogènes - film, performance, sculpture, installation, peinture. Appréhendée comme un site, pourquoi pas archéologique, cette exposition voit son organisation symbolique et matérielle échapper en partie à son "découvreur" - le spectateur "non contemporain" d’un processus de fabrication qui se situe avant, après, parfois ailleurs. C’est par la présence indicielle ou fragmentaire d’oeuvres que les artistes invitent à faire un effort de reconstition - d’un évènement, d’un récit, d’un usage - un travail d’imagination pour mieux "reculer vers le présent". Ainsi au contexte d’un projet collectif et à une possible co-présence via des objets spécifiques, chacun d’entre eux pourrait faire sienne cette réponse borgésienne : "Nous chercherons un troisième tigre. (...) L’autre tigre, celui qui n’est pas dans le poème."
Les huit artistes réunis dans cette exposition sont tous issus du
Post diplôme de l’École nationale des beaux-arts de Lyon. Convaincue que la singularité des écoles d’art passe par la façon dont elles sont libres de s’inventer et d’assumer leur fonction de transmission, l’Enba de Lyon a décidé en 1999, d’ouvrir une structure Post-diplôme Art. Destiné à de jeunes artistes sélectionnés chaque année sur concours, issus de divers horizons géographiques et déjà engagés dans différentes pratiques, ce programme d’un an leur permet de jouir de l’infrastructure d’un établissement et de ses ateliers, d’une bourse, d’un logement, et surtout, de bénéficier d’un suivi critique, de rencontres, de déplacements à l’étranger. Ce n’est plus l’école et son rythme rassurant ; c’est encore elle et ses exigences dans les croisements : c’est le pari d’une charnière, qui articule ce qui se déclare trop souvent séparé: l’enseignement et le professionnalisme, l’enceinte protégée de l’école et l’exposition au monde.